En matière maritime, l'artillerie navale revêt une importance spéciale, entre les XVIe et VIXe siècle. Les navires à voiles avaient des canons de calibre plus ou moins important, organisés en batteries, sur un pont principal et éventuellement un pont de batterie. Les différents calibres des canons embarqués se mesurent suivant le poids du boulet envoyé : 6 livres, 9 livres, 12, 18, 24, et enfin 32 livres, plus gros calibre à être embarqué. Plus tard, les canons seront harmonisés à un calibre de 9 livres pour toutes les pièces. Les canons sont retenus au navire pour compenser le recul par des cordes( chut il n’y a pas de corde sur un navire ! ), appelées bragues  pour les maintenir en place. En repos le canon  est ainsi callé contre le sabord fermé.

Un canon est servie par un équipage de 6 à 12 personnes. Il est chargé par la gueule avec une gargousse, sac en lin, qui contient la charge de poudre noire. La poudre noir était stocké au centre du navire sous la ligne de flottaison, dans la «Sainte-Barbe».

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Ci-contre un canon en position de tir, sabord ouvert, canon calé.

Ci-dessus : canon en position de tir accompli, les bragues sont tendues pour limiter le recul de la pièce.