C’est un Bâton de Jacob amélioré qui s’employait le dos tourné au Soleil. Il servait à mesurer la latitude à partir de l’élévation du Soleil au dessus de l’horizon. Il ne demandait qu’une seule visée de l’œil, faisant coïncider une image du Soleil projetée sur une pinnule avec la vue distincte de l’horizon à travers la fente du marteau.Il est constitué d’une flèche portant à son extrémité un marteau avec une fente munie d’un fil pour viser l’horizon. De chaque
côté de cette flèche est fixé un arc de cercle de même
centre mais de diamètre différent.
L’arc supérieur (le plus petit) est gradué de 0 à 60° et
l’arc inférieur (le plus grand) de 0 à 30°. Ils sont chacun
équipés d’une pinnule perforée coulissante, l’une pour
la visée de l’œil nu (grand secteur), l’autre muni
d’une loupe ou « verre ardent » (petit secteur) permettant
de capter le passage des rayons solaires par temps nébuleux.
Le navigateur le dos au Soleil regardait par la fente de la
pinnule située sur l’arc inférieur en dirigeant le rayon de
Soleil sur la loupe de la pinnule de l’arc supérieur. En
alignant celle-ci avec l’horizon à travers la fente du marteau
et en ajoutant les angles des 2 pinnules mobiles, il en déduisait la hauteur du Soleil.
Inventé à la fin du XVIe siècle par un marin anglais John DAVIS, cet instrument fut un tel progrès que tous les navigateurs l’utilisèrent jusqu’au milieu du XVIIIe siècle.
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